L'ONU, l'UE, Barack Obama et Nicolas Sarkozy ont félicité aujourd'hui leur vainqueur Alassane Ouattara en lieu et place de l'élu du peuple contrairement aux règles internationales d'usage.
Il s'est tenu, par ailleurs, une réunion au Conseil de Sécurité de l'ONU pour sanctionner la Côte d'Ivoire, et proclamer comme vainqueur de l'élection présidentielle Alassane Ouattara. Malheureusement, pour ces maîtres du monde, la Russie a opposé son veto. Ils ne désarment pas, pour autant, espérant parvenir à leur fin. Peut-être par les mêmes procédés honteux connus de tous.
A Abidjan, pendant ce temps, les Forces Armées, Terre, Air, Mer, Gendarmerie et la Police y compris, ont fait allégeance au Président de la République nouvellement élu, S.E.M. Laurent Gbagbo vainqueur à 51,45% des voix, dans le strict respect de la Constitution ivoirienne.
Notons que c'est la première fois dans l'histoire du monde que nous assistons à une dramaturgie écrite et jouée par les mondes, dans la reconnaissance, à la place du peuple souverain, du vaincu d'une élection. Déjà, M. Choi, le représentant de l'ONU en Côte d'Ivoire et bien avant lui, Hamidoun diplomate onusien d'origine malienne, s'étaient illustrés dans une prise de position inacceptable en faveur du même Alassane Ouattara. Violant ainsi les règles internationales et la Constitution ivoirienne.
Ce qui est surprenant, ce ne sont ni l'ONU qui n'arrive pas à éteindre les nombreux foyers de guerre et d'injustice qui secouent le monde ni l'UE en mal avec la crise économique ni le Président français mais c'est la position de Barack Obama, le Président noir américain pour qui toutes les Afriques avaient pris faits et causes. Comme on dit en Afrique, "si tu sais lire dans le temps, il te parlera". Le peuple ivoirien a fait son choix en la personne de Laurent Gbagbo. Il ne reviendra pas en arrière, quoi que fassent les maîtres du monde.
Il faut aussi que les maîtres du monde comprennent que les Africains refusent désormais que l'on décide à leur place. Ce temps où le choix du Président se décide par le maître est révolu. Mais cela, c'est une autre affaire !
Le pétrole et autres richesses de la Côte d'Ivoire valent plus que la voix du peuple. Soulignons, au passage, que les présidents par les maîtres du monde choisis continuent de piller leur pays, détiennent en France et ailleurs des centaines de comptes bancaires entre autres biens immobiliers tandis que le peuple, lui, continue de crever la dalle. Est-ce ainsi qu'on parviendra au développement espéré de l'Afrique ? Est-ce en maintenant l'Afrique dans l'asservissement qu'on arrêtera l'immigration clandestine en provenance des pays africains ? Est-ce que le co-développement est-il synonyme de subordination ? Quelle contradiction entre cet Occident qui s'alarme sur le retard en termes de développement socio-politico-économique de l'Afrique et en même temps continue de lui imposer ses choix ! Un éminent Chef d'Etat, qui s'est découvert soudain l'âme d'un historien, avait dit : "l'Afrique n'est pas suffisamment entrée dans l'histoire". Ben alors ?
Le pétrole et autres richesses de la Côte d'Ivoire valent plus que la voix du peuple. Soulignons, au passage, que les présidents par les maîtres du monde choisis continuent de piller leur pays, détiennent en France et ailleurs des centaines de comptes bancaires entre autres biens immobiliers tandis que le peuple, lui, continue de crever la dalle. Est-ce ainsi qu'on parviendra au développement espéré de l'Afrique ? Est-ce en maintenant l'Afrique dans l'asservissement qu'on arrêtera l'immigration clandestine en provenance des pays africains ? Est-ce que le co-développement est-il synonyme de subordination ? Quelle contradiction entre cet Occident qui s'alarme sur le retard en termes de développement socio-politico-économique de l'Afrique et en même temps continue de lui imposer ses choix ! Un éminent Chef d'Etat, qui s'est découvert soudain l'âme d'un historien, avait dit : "l'Afrique n'est pas suffisamment entrée dans l'histoire". Ben alors ?
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