Suivez ce lien pour visionner le sit-in de la diaspora ivoirienne devant le Conseil constitutionnel le dimanche 12 décembre 2010.
Si Alassane Dramane Ouattara pense que la voix de la CEI est prépondérante légitime et légale, pourquoi se réfère-t-il par courrier de serment au Conseil constitutionnel ? Il devra de toutes les façons rembourser les milliards d'euros empruntés à la France pour entretenir la rébellion. Il voulait rembourser avec la richesse du peuple ivoirien. Hélas, il est pris à son propre piège. Il a minimisé le peuple ivoirien, il a voulu passer en force. La France qui n'a d'amis que ses intérêts ne veut rien lâcher tant qu'elle n'a son dû sonnant et trébuchant. Maintenant le voilà coincé à l'hôtel. C'est ça qui est la vérité.
Pourquoi ne pas discuter avec le Président élu, le Président de la République de la Côte d'Ivoire SEM Laurent Gbagbo ? En voulant procéder par la force, comme au bon vieux temps des larbins, la France ne résoudra rien. Elle dégrade de plus en plus son image de patrie des droits de l'homme dans le monde et surtout en Afrique ex-colonies françaises. Qui paie au plus fort ses errements d'une autre époque ? Le petit peuple français qui est pris en otage ici et là en Asie, en Amérique du Sud, en Afrique. Les enlèvements des Français, les innocents qui sont tués parce que leur seul tort, c'est d'être français, devraient interpeller le peuple français et demander à ses dirigeants des comptes. Qui sont les victimes de ces enlèvements ni de ces tueries gratuites ? Le Français caritatif, en général le bénévole qui veut contribuer à l'essor du monde. Evidemment, cette catégorie-là n'est ni l'enfant ni le proche parents de Sarkozy. Alors ?
"Papa, c'est quoi la démocratie ?" Avec insistance, mon fils ajoute : "Tu peux aussi me parler des droits de l'homme, s'il te plaît, papa ?" J'ai les boules, la gorge nouée, je balbutie mais enfin il faut que je lui parle, que je dise quelque chose à ce pauvre gosse innocent... de dix ans.
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