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Frantz Fanon « Les damnés de la terre »

mercredi 23 février 2011

Le petit gros exilé au Sénégal continue de verser son venin

Crise


Guillaume Soro, le premier ministre de la République du Golf Hôtel n'en démord pas. La rage au coeur,  le petit gros qui veut à tout prix faire accéder au pouvoir suprême de notre pays son mentor, tente de rallier des militaires des FDS à sa cause.

La vipère a trouvé un nouveau nid au Sénégal. Le parrain de l'intervention militaire en Côte d'Ivoire, Abdoulaye Wade prend le malin plaisir à héberger les assassins. Ainsi Hissène Habré, l'ex président tchadien, exilé à Dakar depuis sa chute en 1990 et accusé de crimes contre l’humanité, crimes de guerre et actes de torture, mène à Dakar une vie dorée et au compte du contribuable sénégalais.

Le rebelle Guillaume Soro, fort de ses soutiens français et sénégalais, qui ne tarderont pas à l'abandonner,  tient absolument à verser le sang du peuple qu'il veut gouverner. Et devant le refus de ce même peuple qui refuse ses incessants appels à « faire la révolution » comme en Égypte et en Tunisie, et à chasser du pouvoir Laurent Gbagbo, responsable selon lui du « chaos » dans le pays, il voit en l'armée une bouée de secours. 

De quel peuple parle Guillaume Soro ? Des Ivoiriens, ceux que ses troupes rebelles ont endeuillés ? Malgré ses appels « Le peuple de Côte d’Ivoire doit faire sa révolution. Il ne doit pas attendre son salut de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest ni de l’Union africaine pour chasser Gbagbo du pouvoir », Guillaume Soro sait que personne ne le suivra. Sa cause est perdue car les Ivoiriens ne sont pas dupes. Les militaires non plus.

Guillaume Soro n'ignore pas non plus que tôt ou tard, il sera traduit devant le tribunal africain pour crimes contre l’humanité, crimes de guerre et actes de torture. Ne lui en déplaise !

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