Comité de défense des Institutions et de la souveraineté de la Côte d'Ivoire CODESCI

Communiqué de presse

En prenant fait et cause pour Alassane Ouattara contre l’avis du Conseil constitutionnel à l’issue des élections présidentielles qui viennent de se dérouler en Côte d’Ivoire la « Communauté internationale » s’érige en contrefacteur du droit à la souveraineté des nations. Elle prend une lourde responsabilité sur les conséquences de l’impasse politique provoquée par sa prise de position mal inspirée.

Le syndrome irakien ?

La Côte d’Ivoire, puissance économique régionale en Afrique occidentale malgré les affres de dix ans de guerre, sera-t-elle victime du syndrome irakien où pour du pétrole, mensonges et complots de la « Communauté internationale » ont eu raison de Saddam Hussein ? L’ONU va-t-elle de nouveau, au nom de la géostratégie, couvrir un génocide en Côte d’Ivoire ?

C’est un pied de nez à l’histoire de constater qu’au moment où l’Afrique noire francophone fête ses cinquante ans d’indépendance, s’effondre un rêve, celui d’un nouvel ordre international où les peuples africains souverains pourront disposer d’eux-mêmes en vue de leur développement et de leur légitime épanouissement dans le concert des nations.

L’urgence de vérité pour un retour de paix sans délai

Face à la gravité de la crise en Côte d’Ivoire, face au risque d’un chaos social aux conséquences imprévisibles, l’engagement des citoyens du monde épris de paix et de justice doit transcender tout esprit partisan, il doit œuvrer, à la lumière des preuves et témoignages, d’une part, à l’établissement de la vérité sur le déroulement des dernières élections présidentielles en Côte d’Ivoire et d’autre part, pour que la paix revienne en Côte d’Ivoire.

Au regard de ces éléments, nous, militants associatifs et politiques de gauche, citoyens ivoiriens et panafricains épris de paix et de justice préparons une conférence de presse - dont la date de l’organisation sera communiquée très prochainement - pour faire la lumière sur la situation en Côte d’Ivoire et proposer une issue de sortie de crise rapide afin de soulager la souffrance des populations ivoiriennes et de leurs diasporas.

Fait à Paris, le 13 Décembre 2010

Bureau exécutif

Pascal Bonin (C.I) : Délégué général Europe de l'Alliance pour la République et la Démocratie – AIRD -, Sociologue, poète-écrivain, Président

Atsé Kouassi (C.I) : Vice-Président

Christine Zékou (C.I) : Secrétaire générale

Raymond Ayivi (Togo): Élu municipal, Chargé de la communication

Sylvestre d'Alméida (Bénin) : Directeur de publication, membre de la commission de communication

Kofi Alouda Dominique (Togo): membre de la commission de communication

Denise Chavalier (Martinique): Écrivaine-poétesse, membre de la commission de communication

Claude Koudou (C.I): enseignant, écrivain, membre de la commission de communication

Valérie Sou (C.I) : consultante en communication, membre de la commission de communication

Raymond Samma (Guadeloupe) : Caméraman, membre de la commission de communication

Bokoua Kedier : Délégué général du PDCI Vision Nouvelle, enseignant en économie, Chargé de la cellule économie

Nestor Tézié : Chargé de l'organisation

Marie-Laure Vangout : membre de la cellule organisation

Révérend pasteur Michel Dézahi : Chargé de la cellule religions

Louis Mohamed Seye (Sénégal): élu municipal, chargé de la cellule politique

César Nahounou (C.I): membre de la cellule politique

Membres

Godwings Akweson (Togo)

Henriette Kouablan Ané

Inès Nahoa

Mathurin Ballet

Jonas Zadi

Eric Kouassi

Ogou Christe Blé

Bertin Seri Bi

Sery Obré

Claver Guy

Robin Assa Bity

Laure M'Bock (Cameroun)

Alain-Claude Aboa Daba

Grégory Protche

Gou Kossou

Richard Inago

Frankoro Touré

Philippe Doh

Kalilou Diaby : Représentant Allemagne

Mme Vincent (Cameroun)

Lydia Belfroy (Guadeloupe)

Bernard Koch (Communauté Juive Française)

Mossoua Gabriel (Congo Brazzaville)

Suzanne Saki

Gervais Teti

Henriette Gniamba

Jérôme Bayou

Hervé Gnahoré