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« Chaque génération découvre sa mission, elle la trahit ou l'assume »

Frantz Fanon « Les damnés de la terre »

lundi 3 janvier 2011

LES VOEUX DE L'UPG

Bureau UPG Amérique du Nord.


Chers compatriotes et amis du Gabon, comme vous le savez, nous sommes à quelques jours de la fin de l’année 2010 et du début de l’année 2011. Il est regretable de constater que Monsieur Ali Bongo et le système Bongoiste ont toujours la gestion de notre cher et beau pays, le Gabon. Cela ne veut pas dire que nous avons de la haine pour eux, mais nous avons plutôt de la haine dans nos coeurs de voir un groupe ou un système prendre un pays en hotage au detriment de la volonté d’un peuple. Nous n’acceptons pas leur actes, et nous refusons désormais de les tolérer.

L’année 2010 a été encourageante pour les gabonais de la diaspora, en general, et les gabonais de l’Amérique du Nord, en particulier; et ceci, malgré la barbarie des squatters du bord de mer à Libreville. Ici aux Etats Unis, nous avons, depuis le hold up électoral, été très actifs quant á la contestation et la dénonciation de Monsieur Ali Bongo et ses incapables qui gèrent le pays depuis qu’ils ont pris le pouvoir par la force militaire, la cour constitutionnelle gerée par la belle mère de Monsieur Bongo et le réseau occulte du bongoisme. Les multiples actions, menées à la Maison Blanche, au Département d’Etat, aux Ambassades de France et du Gabon et aux Nations Unies, ont fait preuve de notre capacité d’être les voix des sans voix, et surtout les acteurs, d’un Gabon nouveau, qui sont les bras par extention de l’opposition gabonaise à travers le monde.

Les révélations exposées dans les documents de Wikileaks ont montré que nos messages ont été entendus par le gouvernement américain.

Nos compatriotes du Canada et ceux de l’Europe ont aussi fait un travail de fond. Sur ce, la Représentation UPG Amérique du Nord les remercie et remercie tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à ce succès.
L’avenir du Gabon n’est pas une affaire des Upegistes, des Unionistes, des Pedegistes, des punus, des fangs, des tekés, des obambas, des omyenès etc… L’avenir du Gabon appartient aux gabonais conscients qui refusent d’être dominés, envoutés et trompés par un système qui a contribué et continue à contribuer au retard du Gabon et des gabonais. Chers gabonais et gabonaises, nous sommes une seule nation et Ali Bongo est notre frère. Ne laissons pas cet homme, qui est notre frère, continuer à être le malheur d’une nation, même si nous portons le nom Bongo ou même si nous sommes un homme en uniforme. Nous devrons refléchir ensemble afin de sortir notre pays dans l’état dans lequel il se trouve. Eliminons l’esprit du repli identitaire, l’esprit régionaliste et égoiste. Pensons à l’intérêt commun, pensons á l’avenir du Gabon. Les petits privilèges que certains en bénéficient aujourd’hui n’existeront plus demain. Soyons conscients, et refléchisons car notre sort est le même, le sort d’une nation pillée par ses gérants.

Pour l’an 2011, nous saisissons l’opportunité pour souhaiter nos meilleurs voeux à Monsieur Ali Bongo et à son équipe gouvernementale. Toutefois, nous reitérons notre détermination à voir le Gabon être libre d’un système ne profitant qu’à une minorité dont le but est de se servir les interêts de ceux qui les maintiennent au pouvoir en utilisant les moyens Machiavéliques dont les résultats laissent le Gabon et les gabonais dans état primitif et honteux.

Les résultats de la gestion de Monsieur Bongo Ali et son Premier Ministre, Paul Biyoghe Mba, sont minables, et correspondent aux résultats du Baccalauréat 2010 que le Gabon a connus . Les gabonais doivent se reveiller, et prendre conscience de qui sont réellement ceux qui dirigent notre pays: des mediocres et des aveugles qui ne voient pas et qui refusent de voir les besoins des gabonais. Ils ne méritent pas notre confiance, encore moins notre tolérance.

Pendant que le Gabon a besoin d’être en chantier à savoir la construction des nouvelles routes, d’hôpitaux, l’approvisionement en medicaments, la construction des nouvelles écoles, l’ amélioration du système scolaire, la construction des nouveaux logements, l’électrification des villes, la dotation des gabonais d’eau potable digne, la création d’emplois etc…. Monsieur Ali Bongo divertit les gabonais avec la revision de la constitution dont il n’a pas les compétences morales et judiciaires de le faire. La revision d’une constitution, par un Président illégitime et contesté, fait de cette constitution un ensemble de lois et de règles legères dépouillées d’une autorité pure.

Pour le respect du Gabon et des gabonais, Monsieur Bongo devrait s’abstenir de cet acte. Cela lui eviterait d’accumuler les actions dont il sera coupable dans l’histoire du Gabon.

Par ailleurs, nous rendons également hommage aux opposants gabonais en tête desquels le Président Pierre Mamboundou pour son leadership, et lui souhaitons franchement nos meilleurs voeux de santé, de prospérité et de réussite. Nous encourageons le peuple gabonais de continuer à lui faire confiance. Les dernières rencontres du Président Mamboundou avec Monsieur Ali Bongo, alias “ pont sans issue”, ne veulent pas dire que le Président Mamboundou a perdu sa notorieté d’opposant historique. Il sait ce qu’il fait, même si nous gabonais ne le comprenons pas et ne savons pas ce qui se passe. Le Président Mamboundou ne vendra pas aux enchères son héritage.

Pour la nouvelle année 2011, pour la libération du Gabon, l’UPG Amérique du Nord lance un appel à l’opposition de la diaspora et à tous les sympatisants de se mobiliser pour lutter contre le pouvoir de monsieur Ali Bongo et le gouvernement arrogant de Monsieur Paul Biyoghe Mba. Le programme de nos activités sera communiqué ultérieurement après que nous ayons reçu le programme de l’année du parti. D’ores et déjà, nous anticipons en disant que nous ferons la pression au gouvernement américain, au gouvenement français, aux gouvernements ayant des liens avec le Gabon et aux organismes internationaux afin de dénoncer Monsieur Ali Bongo et sa cohort pour leurs actes anti-democratiques. Nous lançons un message, à ceux qui occupent le bord de mer, en leur disant que leur entêtement de rester au pouvoir et de ne pas écouter l’opposition et la majorité des gabonais non seulement met les gabonais en danger, mais y compris eux même. La dictature ne payera pas toujours.

Nous avons les moyens, les connaissances nécessaires de le faire, et nous le ferons. Chers compatriotes, Monsieur Omar Bongo a fait 42 ans au pouvoir avec la bénédiction et l’inactivisme des gens de sa génération, il appartient á notre génération de tout faire pour que les jours de Monsieur Ali Bongo au pouvoir soient comptés ; ne lui accordons pas l’occasion de repeter le règne de son père.

MEILLEURS VOEUX A TOUS.

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