Baisser sa garde dans un combat tant que l'on n'en connaît pas son issue se révèle on ne peut plus dangereux. Le peuple ivoirien, face aux menaces d'intervention militaire suscitées par la crise postélectorale, et orchestrées par le petit Napoléon français et sa bande de gangsters occidentaux, s'est engagé dans un combat meurtrier qui ne dit pas son nom. Laurent Gbagbo est et reste le Président élu pour la grande majorité des Ivoiriens. Mais pour la France de Nicolas Sarkozy et ses alliés, Alassane Ouattara doit prendre le pouvoir. A tout prix. Ce bras de fer, qui déconsidère la souveraineté de la Côte d'Ivoire et réduit un pays indépendant à un simple Territoire d'Outre-Mer français, irrite jusqu'à la diaspora ivoirienne de France.
Des comportements de voyous
Alassane Ouattara que personne n'a vu depuis bientôt deux mois veut asphyxier la Côte d'Ivoire. Avec ses maîtres, le bourricot de la France s'est engagé dans la déstabilisation de notre pays en tentant la fermeture des banques. Avec le secret espoir de dresser les militaires contre le Président Laurent Gbagbo. Les banques françaises BNP Paribas et SGBCI - ce n'est pas une surprise - et au moins trois autres dont des banques américaines ont décidé de suivre le mot d'ordre. A leur propre perte car ces comportements de voyous sont de plus en plus contestés.
Soutenir la noble cause
En effet, le Président Laurent Gbagbo a pris la sage décision de nationaliser ces banques de voyous pour sauver les emplois des valeureux Ivoiriens. A lire "Le Parisien.fr" du 18 février 2011, comme d'ailleurs les autres médias français devenus depuis le bras séculier des gangsters mondiaux, la France continue de considérer Alassanne Ouattara, du moins son fantôme comme le Président élu de la République de la Côte d'Ivoire. Ce qu'aucun démocrate digne de ce nom ne peut admettre. Quoi qu'il en soit, la lutte continue, disent les vrais fils de la Côte d'Ivoire, qui puisent leurs forces dans la noblesse même de cette lutte de la souveraineté, l'indépendance économique et politique de la Côte d'Ivoire. Cette lutte appelle la dernière goutte de son sang pour soutenir le Président légalement et légitimement élu, SEM Laurent Gbagbo ainsi que les Institutions ivoiriennes.
La France doit quitter la Côte d'Ivoire
Nous espérons que ces pseudo défenseurs de la démocratie, qui ont soutenu et continuent de soutenir des dictateurs, Ben Ali, Hosni Moubarak depuis chassés par leur peuple, Blaise Compaoré, Paul Biya, Abdoulaye Wade, etc. finiront par raison entendre. Car le peuple de la Côte d'Ivoire est décidé à défendre sa souveraineté. Et pour cause il tient Alassane Ouattara l'élu de la France et de la nébuleuse communauté internationale pour responsable de tous ses malheurs. Lui et ses rebelles avec à leur tête Guillaume Soro seront traduits un jour devant la Cour Pénale Africaine. Nicolas Sarkozy aussi. Pour leurs méfaits. Finie l'époque où l'Afrique courbait l'échine devant la France et l'Occident. Fini l'esclavage, finie la colonisation qui ont enrichi la particulièrement France et les Etats-Unis. Au sang, aux larmes et à la sueur des peuples noirs.
Si la France est raisonnable, elle a le droit de rompre ses relations diplomatiques avec la Côte d'Ivoire comme elle a le droit de retirer tous ses soldats et ses biens de la Côte d'Ivoire. On ne se marie pas avec quelqu'un qu'on n'aime pas.
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