L'unité du peuple ivoirien pourra-t-elle survivre à la crise postélectorale qui secoue la Côte d'Ivoire ? That is the question. En effet, en France, le risque d'une division du peuple ivoirien se creuse de fait en fait de jour en jour. Ainsi pour exaucer le souhait du Président français, Nicolas Sarkozy, il est désormais toléré aux pro Ouattara d'agresser les pro Gbagbo. Au nez et à la barbe de la police républicaine.

L'installation illégitime d'Ally Coulibaly comme Ambassadeur de la Côte d'Ivoire à Paris a été suivie de l'agression d'un citoyen ivoirien. Quelle est sa faute ? Oser aller dire aux militants RHDP, qui forçaient les serrures de l'Institution à l'aide de professionnels, ce qu'il pense. Les militants RHDP de France sont devenus incontrôlables. Agressifs, violents, déchaînés, haineux, protégés par la France de Sarkozy, ils ont scandé leurs cris de guerre favoris : "Tuez-le ! Tuez-le !" avant de passer à l'acte sauvagement sur la personne de M. J.B. un citoyen ivoirien âgé de plus de 60 ans, cassant au passage sa paire de lunettes. Et tout cela, sous le regard amusé de la police française.
Dès lors que quelqu'un se réclame pro Gbagbo, il est permis aux pro Ouattara de le tabasser ou de le tuer sans en être inquiéter. Autrement dit, la liberté d'expression et la démocratie française ne concernent pas les pro Gbagbo. C'est cela même qui devient inquiétant. Il faudra, sans doute, penser à porter plainte contre la France auprès de la CPI.
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