Le petit Ouattara, enivré par le petit Nicolas, on le savait, distille des contrevérités et des inerties par le biais des médias français emmenés par l'inavouable AFP. Maintenant, il prétend passer à l'offensive en jaspinant. Tantôt l'armée l'a voté à plus de 64%, tantôt il félicite les forces de défense et de sécurité pour leur sécurité mais en même temps les accuse, dans la même interview, d'assassiner les honnêtes citoyens ivoiriens dans les quartiers populaires.
Voici quelques vertes et par mûres de l'interview du président du gouvernement du Golf Hôtel.
« J’ai la preuve que, dans les casernes, les militaires ont voté pour moi à plus de 64% le 28 novembre. Aujourd’hui, ce chiffre doit être largement dépassé. Par conséquent, il n’a ni le soutien des militaires en réalité, et, bien entendu, le suffrage universel m’a donné plus de 54% des voix ». On comprend aisément pourquoi l'armée ne lui a pas fait allégeance.
Pourquoi l’armée ne bouge pas contre Laurent Gbagbo ? «Oui, mais, pour ce qui est de l’armée, je félicite d’ailleurs les forces de défense et de sécurité pour leur retenue. Parce que ce sont des militaires et des miliciens qui assassinent les honnêtes citoyens ivoiriens dans les quartiers populaires. L’armée est donc attentive à cette situation. Nous ne voulons pas d’affrontements entre les militaires en Côte d’Ivoire ».
Sur la question économique : «Le Conseil des ministres de l’UEMOA a décidé le 23 décembre dernier qu’il n’y a aucun doute que c’est Alassane Ouattara et ses représentants qui ont la signature. Ceci étant, Laurent Gbagbo et sa garde républicaine envoient des éléments armés pour attaquer des banques, prendre de l’argent en espèces pour l’utiliser à des fins macabres ». On veut des preuves. On veut des noms de banques attaquées par la garde républicaine.
Que pense-t-il du Conseil constitutionnel ? « Ce qui se passe est tout simple : Voici un Conseil constitutionnel aux ordres qui se lève et qui annule les voix de sept départements du Nord. Cela n’est pas acceptable. Le Conseil constitutionnel avait le choix soit d’invalider le scrutin dans son ensemble, soit de le valider. Mais il ne peut annuler le scrutin dans un certain nombre de départements. Ce Conseil constitutionnel n’a dit ni le droit, ni la vérité ». Il accuse le Conseil constitutionnel mais ne dit rien sur la CEI composé à plus de 80% du RHDP, rien aussi sur l'annulation des résultats de France.
A force de rester coincé dans un hôtel même de luxe, à force de réciter comme un perroquet les fables de son maître le petit Nicolas, le petit Ouattara perd de son latin. Il délire, il délire, il faut soigner le soldat Ouattara.
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