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Frantz Fanon « Les damnés de la terre »

vendredi 28 janvier 2011

La France de Nicolas Sarkozy toujours donneuse de leçons

Si la Côte d'Ivoire se trouve dans cette crise postélectorale, c'est du fait de l'irréponsabilité  de quelques petits maîtres du monde dont notamment Nicolas Sarkozy et Ban Ki-moon. 

La vérité ? La France n'aime pas l'Afrique.
Le président français Nicolas Sarkozy s'est comporté en un dictateur qu'il est d'ailleurs en tenant des discours propres à déconsidérer le président d'un pays souverain.  Monsieur travailler plus pour gagner plus, M. identité nationale, M.nettoyage au Carcher, le président démocrate qui n'entend pas le cri de désarroi de plus 3 millions de français manifestant pour défendre leur retraite, a sans doute abusé de la vodka. Oubliant qu'il ne s'agit ni de rom  ni de casseurs à Grenoble. Et ça, c'est inadmissible. Nicolas Sarkozy, peut déconsidérer Blaise Compaoré, l'assassin de Thomas Sankara, président du Burkina Faso depuis 25 ans et reconduit aux dernières élections présidentielles à plus de 80%, Ali Bongo, le vaincu qui a été porté porté au pouvoir par la France, Abdoulaye Wade, le vieil homme et le pouvoir, qui voudrait se voir succéder par son fiston dont l'hyperintelligence supplante  toute intelligence sénégalaise, etc. Nicolas Sarkozy aime-t-il les pays africains ? Non. En France, les preuves sont nombreuses que ce sont les populations issues de l'Afrique qui sont discriminées, stigmatisées, racialisées. Le logement, la promotion sociale et professionnelle, les crédits bancaires pour créer son entreprise, l'accès aux grandes écoles, les régularisations de titre de séjour, les expulsions massives d'étrangers en situation irrégulière sont les tasses chaudes bues au quotidien en France par les Africains. 

Nicolas Sarkozy, l'incarnation du néo-colonialisme
veut faire croire qu'il aime l'Afrique.

Non, Nicolas Sarkozy n'aime pas l'Afrique, ne nous leurrons pas. Ce qu'il aime ? Au nom des intérêts supérieurs de la France, recréer les vieux réflexes coloniaux d'intimidation, de peur, de larbinisme pour piller les richesses des pays africains. Si 50 ans après les indépendances, les Africains ne l'ont pas compris, il faut construire des asiles spécifiques à leur cas.

Nicolas Sarkozy à Addis-Abeba, pour quoi faire ?
Que va faire Nicolas Sarkozy à Addis-Abeba ? Y a-t-il été invité ? Si oui, en quel honneur ? L'Afrique doit faire savoir à ce squatter de haut niveau que l'Afrique ne l'attend pas pour régler ses affaires intérieures,  capable qu'elle est de régler ses conflits. Entre Africains, sans l'aide de la France ou de la communauté internationale. Nicolas Sarkozy, qui est si épris de justice et de démocratie, n'a-t-il pas soutenu la guerre en Irak ? Et le Rwanda qu'en pense-t-il ? Que pense-t-il des 25 ans de pouvoir de Blaise Compaoré ? Tout près de lui, la Belgique n'a plus de gouvernement depuis bientôt un an. Que fait M. Sarkozy Naboléon, il court au secours d'un pseudo ami Ouattara qu'il n’hésitera pas à descendre si les intérêts de la France sont menacés demain en Côte d'Ivoire. L'exemple de Ben Ali de Tunisie, soutenu depuis son accès au pouvoir par la France nous éclaire sur les pratiques mafieuses de ces démocrates occidentaux, donneurs de leçons. Dites-nous M. Sarkozy, qui de Mohammed Hosni Moubarak* ou de Laurent Gbagbo est-il démocrate ? Vous soutenez le premier qui a trente ans de règne sans partage et dénoncez partout les dix ans au pouvoir du second.

Afrique debout ! Non au néo-colonialisme ! Non à Nicolas Sarkozy ! Non à l'ONU !

*élu depuis le 14 octobre 1981 après l'assassinat de Anouar-el-Saddate, la Président du Parti national démocratique Moubarak est réélu régulièrement.

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